A l’approche de Noël, Buzzeum vous vient en aide pour trouver Le cadeau qui fera mouche! Je me suis en effet penchée sur les boutiques online des musées.
En France, la principale boutique de musées est gérée par la Réunion des Musées Nationaux, établissement public national à caractère industriel et commercial (EPIC). Les objectifs de gestion et de valorisation de l’EPIC passe par cette boutique qui regroupe sur une même plate-forme les produits vendus dans les boutiques des musées nationaux. D’autres musées ont aussi rejoint le site de la RMN (le musée de Grenoble par exemple). On y retrouve donc toutes les éditions de la RMN mais aussi pléthore de produits très variés, de boîtes à savon estampillées Marie-Antoinette aux moulages des sculptures de Rodin. La RMN affirme que les produits ont été créés autour des œuvres d’art, avec l’aval du conservateur. On déplore quand même leur manque d’imagination et d’innovation. On reste dans des produits très classiques.
Personnellement, je préfère me tourner vers les boutiques anglophones et plus particulièrement vers le site CultureLabel.
Ce site regroupe une soixantaine de boutiques de musée dont celles de la Tate, du British Museum, de la Royal Academy of Art, du V&A… Bien que la plupart de ces institutions aient déjà une boutique online sur leur site, ils ont aussi rejoint CultureLabel puisque ce site fédérateur garanti une meilleure visibilité (le site a été relayé par de nombreux médias, du Wall Street Journal à Esquire).
Il m’est impossible de vous lister tout ce que l’on trouve sur ce site tellement le choix est varié! Et la qualité est aussi présente. Les boutiques de musées se sont libérés, les objets proposés ne sont pas forcément issus des collections et offrent ainsi une palette créative. De plus, en définissant une gamme de produits liée à sa nature, chaque musée se positionne sur le secteur.
Et si vous ne savez toujours pas quoi offrir, un Gift Concierge est là pour vous aider.
CultureLabel est pour la plupart des musées une vitrine. Ils ont indépendamment une boutique online qui propose encore plus de produits. Mais certaines communiquent aussi sur les réseaux sociaux (surtout Facebook et Twitter). Le British Museum et le V&A, par exemple, proposent à leurs amis et followers des réductions.
Alors qu’en France, il est encore difficile de penser le musée comme un lieu marchand, les institutions culturelles anglophones exposent une attitude décomplexée. Ils n’ont aucun mal à voir le musée comme une marque qui garantie au yeux du consommateur (oui, j’ai osé… mais ne faut-il pas faire la différence entre le musée et la boutique?) une valeur ajoutée au produit.
Le e-commerce se développe largement dans un contexte de marché porteur. En France, les 25 millions d’acheteurs sur Internet sont sensibles aux produits culturels. La présentation ci-dessous confirme le bilan positif du e-commerce.
L’industrie culturelle a encore de beaux jours devant elle, les musées français doivent saisir l’occasion avant de voir partir tous ces internautes sur le web anglophone.