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L’exposition passionne car elle dévoile les coulisses d’un atelier d’artiste insolite. Entre ses maquettes, ses photos, ses dessins et esquisses, nous nous retrouvons plonger dans l’atelier de José Sert.Ce peintre décorateur qui n’a cessé de recevoir des commandes pour décorer une cathédrale, des plafonds, un autel, des chapelles, des décors de salon ou encore la façade du Rockefeller Building à New York, est l’une des belles surprises de ces derniers mois.
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Ayant été formé à l’école des beaux-arts de Barcelone, il côtoie très vite les grands de l’époque comme Gaudi, les frères Limona ou Utrillo.Symboliste par excellence, José Sert décore les murs du Pavillon de l’Art Nouveau de Siegfried Bing présenté à l’Exposition Universelle de 1900 : « Hommage à Pomone ». A 25 ans seulement, on lui confie la décoration de la cathédrale de Vic en Catalogne.
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L’exposition du Petit Palais présente une série de tirages photographiques dont José Sert se servait pour travailler ses décors. Du petit chérubin au couple en pleine voltige, ces photos sont vraiment impressionnantes et lèvent le voile sur le travail de recherche constant d’un peintre.
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José Sert va très vite se rapprocher du cercle des Ballets Russes dont bien évidemment Diaghilev, ainsi que du groupe des orientalistes.. Son style va ainsi évoluer vers des représentations plus fortes, dures, violentes et emprises de noirceur. La guerre résonne.L’oeuvre ci-dessus représente « Europe ou L’Automne ».. imaginez cette scène sur un mur de 3m sur 5m !
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Première femme de José Sert, Misia est la muse et la protectrice du tout-Paris artistique du début du siècle..Jean Cocteau s’inspirera de leur vie pour écrire la pièce « Les Monstres Sacrés » en 1940.
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L’exposition présente des salles entières remplies de ces premières maquettes que Sert faisait et présentait à ses clients et à son public avant de commencer le chantier.
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Sert a du refaire le décor de la cathédrale de Vic (à 1h de Barcelone) à trois reprises..En 1936, la cathédrale est incendiée et c’est quatre ans après, à 66 ans, qu’il recommence la troisième et dernière décoration de la cathédrale « La Danse de la Mort ».