C’était il y a deux jours et c’est encore pour pas mal de temps étant donné que c’est du Louvre lui-même qu’émane cette commande publique !
Faisant suite à cette grande opération de fusion du Louvre et de l’art contemporain en 1953 avec Braque, c’est cette fois çi à Anselm Kiefer de s’approprier un espace du Musée du Louvre.

« L’inscription permanente d’une oeuvre du XXIe siècle dans le décor et l’architecture du palais est le point d’orgue de la nouvelle politique en matière d’art contemporain que le musée du Louvre développe depuis 2003. »
L’inauguration du 25 octobre dernier avait été précédé d’une conférence de presse en juin et sera poursuivie d’un mois d’évènements culturels mis en place en collaboration avec Kiefer autour du concept des frontières.
Je vous invite à visualiser la petite vidéo de présentation de l’invitation de Kiefer au Louvre sur le site Monumenta 2007 ou encore celle de Kiefer lors d’une conférence de presse en décembre 2006 pour l’exposition au Grand Palais.

Je vous entends déjà vous demander pourquoi je parle de ça ici, dans cet espace consacré à la communication des musées. Et bien tout simplement car mettre en place une telle stratégie au sein du Musée du Louvre c’est une preuve d’ouverture vers un nouveau public, une volonté de surprendre, de créer un lien particulier avec les visiteurs amateurs d’art contemporain qui trouvent le Louvre barbant. Mais c’est aussi un moyen de mettre en contact plus ou moins direct un artiste vivant avec une multitude de visiteurs via l’oeuvre bien évidemment mais aussi et surtout via le activités (conférences, concerts, ateliers, etc.) qui sont mises en place autour de cet évènement et suivant les directives de l’artiste.