La FLAC, Fondation lausannoise pour l’art contemporain, s’est amusée avec les peurs de l’art contemporain et le Monopoly lors de sa dernière journée de débat sur le thème du « Mythe du Collectionneur » le 17 novembre dernier.
Organiser une journée débat sur l’art contemporain c’est bien mais c’est encore mieux quand ça fait rire ! C’est donc en exploitant un maximum le jeu Monoploy que la FLAC a crée le Flacopoly : le temps d’un après-midi, jouez pour devenir le plus grand collectionneur d’art suisse !
Cette journée c’était donc des discours pour essayer de répondre à des questions que tout le monde se pose en cachette : qui est le collectionneur ? Comment se reproduit-il ? où va-t-il chercher toutes ces inspirations ? Mais c’était aussi et surtout l’occasion de découvrir cette édition inédite et grandeur nature du jeu conçu spécialement pour l’occasion : le FLACopoly !
Comment mieux simuler le marché de l’art que sur un Monopoly où l’argent s’échange aussi vite que dans la vraie vie ? ! Le jeu c’est donc un plateau avec des couleurs selon les courants artistiques, des musées, des galeries et de l’argent ! Beaucoup d’argent !
Et les cartes à tirer donnent ce genre de choses : « Vous sortez d’une expo de Philippe Decrauzat, vous avez le tournis, vous tombez dans l’escalier : payez CHF 5’000.– pour remplacer la vitrine » ou encore « Vous finissez ivre au vernissage de Art Basel, payez CHF 1’500.– pour rembourser le costume de Pierre Huber » et pour finir « L’air-bag de votre nouvelle Porsche Cayenne fait exploser votre dernier Jeff Koons installé sur votre siège avant, payez CHF 5’000 ».
Petite anecdote : les artistes reçoivent des droits d’auteurs sur chacune des cartes du jeu !
Original, drêle, démocratique, j’ai bien ri alors j’adore !