Janvier fut un mois fructueux en termes de mise en ligne de nouvelles collections de musées.
Ainsi, le Musée Magnin à Dijon a virtualisé l’ensemble de sa collection de dessin en haute-définition et en accès libre sur « Dessins français du Musée Magnin« ,avec le soutien de l’agence photo de la Réunion des Musées Nationaux. Via la fonction « Dossier », l’internaute pourra faire sa propre sélection d’oeuvres pour constituer son propre support de travail.
Pour l’occasion, une exposition présentant 100 de cet ensemble de dessins est présentée au Musée Magnin.
Les Dessins du Château de Pau ont fait l’objet de la même préoccupation de virtualisation des collections et de valorisation d’un fond peu montré au public
The National Inventory of Continental European Paintings est le nom donné à cette grande entreprise qu’est la virtualisation de l’intégralité des peintures européeennes non britanniques conservées dans les collections publiques du Royaume-Uni (22 000 oeuvres).
La base de données en ligne des collections d’un musée est une réelle problématique dans le monde muséal. Vaut-il mieux mettre en valeur sur Internet les collections du musée, les activités pédagogiques, les expositions temporaires, les évènements culturels ? Qui a la priorité ?
La virtualisation des collections est devenue un passage obligatoire pour les musées qui souhaient être présent sur Internet et valoriser son fond. Chaque musée a un niveau d’avancement différent, il sera donc important pour un petit musée de province, ou non, de virtualiser sa collection sans pour autant avec un site miroir présentant les expositions temporaires alors que d’autres préfèreront avoir une existence propre sur Internet via un espace qui leur est dédié. Ceci est un grand débat que je n’entamerais pas ici.
via La Tribune de l’Art.