Le Victoria & Albert Museum propose une riche collection d’images issues de ses oeuvres disponible à travers un portail dédié et téléchargeable sur son téléphone portable. Cette galerie virtuelle propose plus de 100 images d’oeuvres de périodes et de thèmes différents téléchargeables sur téléphone portable dans plus de 50 pays.
De plus, 30 animations vidéos ont été conçues spécialement pour les écrans des téléphones portables pour faire découvrir l’histoire de la mode. Mais attention, tout cela est payant ! 1,99€ la vidéo et le fond d’écran.

Museum On The Go est le premier portail de téléchargement d’images digitales pour téléphone portable et propose déjà une large sélection de fonds d’écrans pour téléphone portable.
Découvrir la mode sur son téléphone à travers des vidéos qui font un tour complet du vêtement, afficher une oeuvre en fond d’écran, être toujours plus proche du musée puisqu’il nous suit au quotidien, toucher cette nouvelle cible jeune et dynamique via un de leur gadget favoris. Vous y croyiez vous ?
Est-ce l’arrivée d’un nouveau business model pour les musées ? Seriez vous tenté par un tel service ?
En tant que jeune intéressée par la culture, je compte bien m’offrir un joli fond d’écran ! merci pour le tuyau Diane!
Je me demande, si les vidéos + fond d’écran du V&A Museum toucheront la cible ‘jeunes ». Ce n’est pas un peu cher ? Au moins pour ceux qui préfèrent communiquer par sms à cause de son coà»t peu élevé ?
Mais peut-être ça marche bien en Angleterre.
Une autre question :
pourrait-on montrer tout type d’image sur un tel support ?
L’exemple du corset rose est bien choisi, c’est un objet détouré sur un fond simple et c’est un objet de mode. Il passe très bien en miniature et en image de fond.
Une affiche miniature pour annoncer une expo irait également très bien si elle est conçue pour.
Mais si je voulais charger mon tableau préféré du musée, par exemple un Turner ou un paysage anglais du XVIIIe, ce serait vite frustrant, même sur iPhone. On ne verra rien de ses qualités picturales et il subira en plus les inscriptions sur mon écran. Est-ce qu’il me donnera envie de voir l’original ? Pas sà»r. Peut-être dans le cas où l’image sur mon écran n’est qu’un superbe détail de ce tableau.
Ce qui ne veut pas dire que je rejette toute exploitation d’œuvres des musées en forme de produits dérivés. J’aime bien les t-shirts du Palais de Tokyo, p. ex. (billet du 29 février).
Que ce soit sur t-shirt, écran, calendrier ou sur autre chose, j’apprécie la citation, la reprise d’un fragment surprenant, la confrontation de plusieurs œuvres suivant un thème. Parce que ça renvoie à quelque chose, ça donne envie de savoir plus, de voir ou de revoir l’œuvre. Le résultat peut-être un bel objet qui ne diminue pas l’œuvre dont il est tiré.