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19 mars 2008

Exposition Marie-Antoinette

Aux Galeries Nationales du Grand Palais depuis le 15 mars et jusqu’au 30 juin, cette exposition sur Marie-Antoinette coproduite par la Réunion des Musées Nationaux et le Château de Versailles m’a fortement marqué par la particularité de sa scénographie. L’exposition en elle-même est assez riche en contenu mais raconte ce que l’on connait tous par cœur alors que la mise en forme de cette expo sort vraiment de l’ordinaire !

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Le scénographie, Robert Carsen, est en effet un home d’opéra qui a complètement théâtralisé l’exposition ! C’est donc à  travers un vrai voyage que l’on va redécouvrir Marie-Antoinette. Tout commence avec sa famille, Vienne, son enfance où une multitude de petites salles décorées de précieux brocarts bleu roi se succèdent comme à  Schà¶nbrunn ou à  Versailles où l’on y expose cependant des œuvres de tailles considérables. De la grandeur réduite à  demeurer dans des petites pièces.

On passe ensuite à  la vie de Marie-Antoinette en tant que Reine de France heureuse et comblée. La salle d’exposition devient alors une scène de théâtre faisant référence au jardin du petit Trianon ou à  un Jardin d’Eden et où, entre chaque décor se cachent des objets de son quotidien. La musique est forte et joyeuse, les oiseaux gazouillent et les couleurs pastels passent du bleu au rose. Vitrines, miroirs, monogramme de la Reine, tout y est pour que le visiteur se sente bien dans ce boudoir de reine. On passe ensuite de ce jardin à  une salle sombre comme l’intérieur d’un théâtre où encore une fois le visiteur se croit spectateur.

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La troisième partie de l’exposition est marquée par un escalier décoré de portraits de femmes de l’époque avec les fameuses coiffures à  la Marie-Antoinette qui donnent le tournis tellement ils sont nombreux, et qui aboutissent sur un immense miroir cassé. La dernière salle est la plus impressionnante. Aussi sombre et silencieuse qu’une tombe, éternellement longue et aboutissant sur le portrait de David montrant Marie-Antoinette allant à  l’échafaud, cette pièce est immense mais pesante. Les œuvres sont cachées dans le mur de droite donnant une impression de violation de l’intimité de la Reine, alors que les paroles de la reine décorent celui de gauche.

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Je regrette n’avoir pas pu prendre quelques clichés de cette scénographie assez exceptionnelle.. A quand les mêmes droits à  la presse et aux blogueurs ?!

En sortant, l’immense boutique RMN vous rappelle directement le caractère mercantile de cette exposition surtout souligné par la calèche Ladurée vendant des macarons à  la pelle ou encore les étoles, cousins et autres produits dérivés !
Cependant, n’hésitez pas à  vous y arrêter rien que pour le catalogue de l’exposition !

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