Koons à Versailles c’est un évènement à ne pas manquer dont je vous avais déjà parlé la semaine dernière en faisant ma petite critique du site de l’exposition.
Cette fois ci c’est pour vous raconter un peu la seconde partie de la campagne en ligne de l’exposition-évènement Koons à Versailles : une visite privée de l’exposition pour une trentaine de blogueurs spécialisés dans le marketing, la mode, le design et bien évidemment la culture, et le tout orchestrée par Jean-Jacques Aillagon en personne (ancien ministre de la culture, ancien directeur de Pompidou et maintenant directeur de Versailles).
C’est donc un château des rois vide que l’on nous ouvre à nous petits blogueurs intrigués pour nous présenter tout d’abord un bref historique de Versailles et ensuite l’exposition de Koons avec toujours un clin d’œil à l’histoire de Versailles pour mieux comprendre la raison d’une telle intrusion contemporaine dans un environnement si lourd d’histoire.
Si vous souhaitez lire une petite description de l’exposition en tant que telle, je vous conseille de l’article de Gilles Klein. Quant à moi, je me concentrerai ici sur la description de tout le reste ! Tout d’abord parlons de notre guide, Jean-Jacques Ailagon, enthousiaste à souhaite, passionnant et passionné qui n’a pas hésité à tout donner à ces petits blogueurs qu’il ne connaissait qu’à peine. Des conditions de visite uniques (seuls à Versailles !), une exposition qui a beaucoup fait parlé d’elle et des liens explicites entre les œuvres de Koons, l’histoire de la France et celle de Versailles, et chacune des salles d’exposition. C’est donc conquis et en ayant bien compris l’intérêt d’une telle expérience que l’on ressort de ces deux heures de visite.
L’équipe de Versailles tout comme celle de l’agence Spoka ont été très aimables et même ultra-sociables je trouve, ce qui met tout de suite les invités dans une ambiance presque familiale, entre amis.
Cependant une petite distribution du simple feuillet de présentation de l’exposition ou un extrait du dossier de presse aurait certainement plu à nombres d’entre nous.
Concernant la médiation sur le lieu d’exposition, je trouve qu’elle manque clairement pour ceux qui n’ont pas eu la chance de prendre l’audioguide. En effet, les simples titres des œuvres sans vrais textes d’explication de l’œuvre, de sa relation avec la salle ou d’une présentation de Koons à Versailles auraient été appréciés pour les non habitués à l’art contemporain (soit la majorité du public de Versailles).
Je ne vais pas épiloguer plus longtemps mais ce qui est certain c’est que les blogueurs sont sortis ravis et surpris d’une telle initiative et d’une telle exposition, et que de mon cêté, je reste persuadée que le contact réel est bien plus percutant qu’un simple mail ou qu’une campagne de buzz…
Etrangement, j’étais invité aussi… ça doit être grâce à toi d’ailleurs… mais je n’ai pas pu y aller… Faudra quand même que j’aille le voir ce homard…
Vous n’avez pas l’impression de vous êtes faits légèrement manipulés ?
Oui en effet la volonté est sans doute de « soudoyer » les blogueurs, mais Buzzeum a su rester critique! C’est tout à l’honneur!
Ah bon, j’ai du mal lire alors !
Et bien si ça c’est pas de la chance!!!
J’ai faite cette expo samedi dernier et c’est vrai que si on ne prend pas l’audio guide (pas pu télécharger la version I tune) il y’a sur place un manque cruel d’ information.
C’est Aillagon, avec deux L, non ?
Koons et non kunst
byzarrement je ne pouvais pas y aller
étrange, non, alors que j’étais aussi invité…
et je n’irai pas, tout ce batage, tout cette comm, bref pour un artiste niais, ne m’intéresse, et tout est dit, tout le monde se baisse pour applaudir koons et son entreprise
bref pinault paye, versailles accueille,
moi ça ne me parle pas
bien à vous
Pinault ne paid qu’une partie, le contribuable paie le reste, et Pinault encaisse toutes les plus-values générées par la publicité. Pendant ce temps-là , notre patrimoine n’est pas visible qu’avec d’horribles souillures.
Mais voilà dorénavant, les iconoclastes dominent la com, et nous disent que si nous n’aimons pas nos monuments couverts de déjections, c’est nous qui sommes incultes.
Aillagon, c’est Attila avec une armée de journalistes serviles et de bobos incultes médusés par son piètre bagou.