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28 octobre 2009

Rencontre WebMusées : le compte-rendu !

Le temps passe, les projets s’accumulent, les bonnes surprises se multiplient et les articles sur Buzzeum prennent du temps à  sortir !
J’avais eu l’occasion de vous annoncer à  plusieurs reprises la rencontre Web <> Musées qui a eu lieu au musée du Louvre le 16 octobre dernier…Voici donc mon petit résumé de cette journée riche en présentations, en rencontres et en réflexions…

A savoir tout d’abord que nous étions une petite cinquantaine de professionnels de musée travaillant autour du web, des médias ou des nouvelles techno : 80% musées, 5 prestataires et 5 universitaires;

La journée a donc commencé par quelques mises au point de l’utilisation des nouveaux médias et des nouvelles technologies par les musées afin que l’on parle tous le même langage et que l’esprit « Web 2.0 » soit bien compris de tous : « on veut avancer, mais pour cela on a besoin d’être ensemble, de réfléchir et de se soutenir ! Les choses seront plus efficaces et iront bien plus vite si on s’y met ensemble ! ».
Dans sa première intervention, Samuel Bausson (webmaster du muséum de Toulouse) a posé des questions que l’on a tous en tête mais dont on a tous un peu peur : Un musée français est-il compatible avec la culture web 2.0 ? Comment gérer la hiérarchie de nos institutions avec l’aspect communautaire de nos stratégies en ligne ? Comment gérer notre mission de service public en développant des stratégies basées sur des plateformes privées ? Peut-on vraiment synchroniser le rythme du musée (en fonction de la programmation) avec le rythme du web (24/24h) ? Peut-on faire du web2 avec un fonctionnement en interne 1.0 ?
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Jean-Pierre Dalbéra (DMF et ex-MuCEM), Maud Dalhem (muséum de Toulouse) et le museo Picasso de Barcelone nous ont ensuite expliqué comment ils avaient su exploiter Flickr pour développer des concours, des expositions,des projets de créations artistiques, des débats, etc.
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Karel Cioffi (MAC Lyon) a ensuite enchaîné avec son utilisation de Facebook en nous expliquant bien la différence entre le profil Ami (2700 amis) et la page Fan (430 fans), leur différence, leurs intérêts et bien évidemment les différentes utilisations de Facebook que l’on peut avoir : veille et infos à  relayer/ actualités / recrutement / évènement / dialogue / coulisses, etc.
La matinée s’est achevée avec une présentation d’Alain Romang (musée des Abattoirs de Toulouse) qui nous a décrit comment il a réussi à  déployer son musée sur une multitude de réseaux sociaux, comment chacun a son intérêt et son utilisation pour le musée. Alain a posé quelques questions très pertinentes que nous devons garder dans un coin de la tête : Quelle est la pérennité des plateformes privées ? Comment servir notre mission de diffusion sur un support non éternel ? La duplication des données est-elle obligatoire entre sa propre BDD, son site, les réseaux ? Comment garder une trace de l’historique de la relation que nous avons avec les internautes ? Pourrions-nous imaginer une action coordonnée des musées ? Pourrions-nous imaginer de mettre en place une plateforme répondant à  tous les besoins, exploitant tous les outils entre musées ?
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La journée a repris après une courte pause déjeuner avec une présentation de Samuel Bausson « De la conservation à  la conversation » où il nous explique qu’il est essentiel de savoir mettre en scène des profils, des goà»ts et exploiter les intérêts de chacun. Le monde est pluriel, proposons lui des informations lui correspondant. Il faut aussi savoir commenter, réagir, répondre, prendre des positions, accepter la critique, etc.

J’en ai ensuite profité pour expliquer en quoi le site Henner-intime était selon moi une nouvelle manière d’exploiter les réseaux sociaux en leur donnant une autre dimension, plus basée sur le contenu et moins sur l’actualité et la blabla..

Après un point sur les projets en ligne mené par Conxa Rodà  (museo Picasso de Barcelone) et de Ana Laura Baz (musée de la Civilisation de Québec), Philippe Fabry (Atout France) a insisté sur les outils d’évaluation des campagnes en ligne à  la disposition des musées. Il est ainsi essentiel de se donner des objectifs afin de pouvoir les suivre et les mesure, mais aussi penser à  analyser les données avant le lancement du projet et après (Twittergarder, FBgrader, backtype, hootsuite, alexa, google alerts, technorati, etc).
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Une journée où de bonnes pratiques ont été expliquées mais où aussi de grandes questions ont été posées..A nous maintenant de nous les poser et de tenter de trouver des solutions pour avancer plus vite tout en sachant où l’on va !

Toutes les présentations sont disponibles en ligne ici !

Merci à  Samuel pour tout !!
#webmus
A lire aussi : l’article de Conxa