Comme je l’annonçais sur mon compte Twitter, mardi dernier je partais en direction de Poitiers pour intervenir dans la formation organisée par l’OCIM les 12 et 13 janvier intitulée « Produire les interactions entre espace réel et espace virtuel d’une exposition« .
La journée a commencé pour moi avec une intervention de Dominique Cardon (sociologue / Orange Labs) qui nous a décrit son essai de typologie du Web 2.0 intitulé « Le Design de la visibilité » que vous trouverez en ligne ici. Le jeu de la visibilité étant selon lui au coeur du Web 2. et des nouvelles habitudes et comportements en ligne. Ainsi, entre Etre/Faire le Réel/Projeté prend toute son importance et où le schéma naturel de la conversation s’est inversé et ai devenu : le partage / l’échange / la découverte d’intérêts communs.
Mon intervention s’est ensuite articulée autour des nouveaux outils d’enrichissements de la visite. J’ai ainsi décrit comment les nouveaux outils numériques et les nouveaux médias pouvaient enrichir la visite tout au long de la l’expérience muséale, allant de la pré-visite à la post-visite. Du site internet aux nouvelles technologies mobiles, mon discours s’est donc centré sur l’intérêt de tous ces nouveaux pour mieux apprendre, comprendre, échanger, partager avec le public et le musée. Mon intervention s’est ensuite achevée sur l’explication de la nouvelle génération du parcours du visiteur qui, selon moi, est devenu totalement indépendante du schéma classique de la visite et peut ainsi démarrer à tous moments et continuer à l’infini, engrangeant des échanges et de l’enrichissement réciproque entre le musée et le public.
Après une petite pause déjeuner, Samuel Bausson du muséum de Toulouse nous a expliqué comment mettre en place une conversation en ligne exploitant les nouveaux médias afin de se créer sa propre communauté, partager ensuite en ligne.
Roland Topalian de la Cité des Sciences et de l’Industrie nous a ensuite présenté le fameux module de post-visite de la Cité « Visite + » dont le but est de solliciter le visiteur par l’action, son implication dans l’exposition et mise en scène du débat au sein de l’exposition. Le musée devient donc un intermédiaire entre les experts et les amateurs. Depuis 2002, 10 expositions (2 permanentes, 7 temporaires, 1 cyclique) ont attirées 1 030 000 utilisateurs de Visite + in-situ et 490 000 consultations en post-visite / retour sur le cyber-carnet.
J’ai du m’éclipser ensuite pour reprendre mon train mais la formation s’est poursuivie le lendemain avec des interventions d’Eric Lapie de la Cité des Sciences, Vincent Puig du Centre Pompidou ou encore Véronique Parisot autour des aspects juridiques du Web 2.0.
ce centre de formation se trouve à quel endroit merci
Bonjour,
Cette formation a été organisée par l’OCIM à l’Espace Mendes France à Poitiers en janvier dernier.
http://maison-des-sciences.org/
http://www.ocim.fr/
merci des infos rapide c’est sympa!!!
Ben le sujet est vaste. C’est évident que le net n’est pas réel. C’est parfois bien mais je pense que le contact humain s’est perdu. Il a moins de relations humaines. On ne communique que par machine, c’est vraiment dommage