Aujourd’hui, mes pérégrinations sur la toile m’ont amenée à m’intéresser à une forme d’expérience muséale « live » plutêt peu courante. La première s’est tenue il y a peu, le 14 juin. Le Fort Worth Museum of Science and History, au Texas, s’est lancé dans une belle expérience : utiliser le logiciel Skype (logiciel gratuit de conversation audio, vidéo, et chat, entre autres choses) comme outil d’éducation et de sensibilisation à l’impact des matériaux plastiques sur les océans. Petit tour d’horizon…
Près de 200 visiteurs étaient présents ce jour du 14 juin au musée, essentiellement des enfants, pour une cession d’une dizaine de minutes en direct sur Skype avec l’écologiste David de Rotschild, à bord de son catamaran Plastiki,oiseau des mers alimenté par des énergies renouvelables et fait de manières recyclées et autres bouteilles de soda ayant trouvé une seconde vie, et qui naviguait à ce moment là , en plein mer, vers les îles Samoa.
Tout l’attrait résidait, pour lui, dans la nécessité de diffuser son message écologiste de manière novatrice et efficace, pour pouvoir aider la planète et surtout faire la différence dans sa volonté d’attirer l’attention sur la santé des océans et la quantité de plastiques les menaçant.
Au-delà de la visite du catamaran, c’est la possibilité qu’avait le public de poser des questions directement au navigateur, d’avoir en retour ses réponses immédiatement… en gros d’interagir avec lui, qui était intéressante. Une proximité quelques peu inédite, là et loin à la fois, dans le musée mais d’un lieu improbable, en train de diffuser son message et de le mettre à exécution. David de Rotschild s’est par ailleurs grandement prêté au jeu, se saisissant de la camera Skype, afin de présenter l’intérieur du catamaran, membres de l’équipage compris, l’extérieur, mais aussi la fenêtre et… l’océan. C’est une véritable plongée dans ses idéaux qu’il a offert, soutenue par le musée. Si on projetait la même vidéo mais pas en direct, dans un cadre média habituel (borne, écran…) on peut tout à faire imaginer que l’impact du message serait moindre. Les enfants étaient fascinés… quoi de mieux pour diffuser un message et éduquer ?
Article signé : Agathe Lichtensztejn
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Buzzeum
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