Image
Top
Navigation
1 décembre 2010

Des expos à  aller voir

Design, photographie et beaux-arts, chacun devrait y trouver son compte…

  • Tivoli, Variation sur un paysage au XVIIIème siècle, musée Cognacq-Jay

Jusqu’au 20 février 2011, le musée Cognacq-Jay présente une exposition sur les représentations du paysage au XVIIIème siècle à  travers l’un des motifs picturaux les plus représentés à  l’époque, Tivoli.

Sur un sujet aussi pointu, l’exposition devrait concerner surtout les passionnés et spécialistes en histoire de l’art. A travers une muséographie classique, elle propose de confronter le regard porté par les plus grands artistes de l’époque sur ce motif. Mais 50 œuvres sur le même thème pictural se révèlent rapidement très répétitif.

Dommage car de très belles œuvres sont exposées (de Joseph Vernet, Hubert Robert). Et même si l’exposition ne vous tente pas, passez quand même dans le musée. Le cadre de l’hêtel particulier Cognacq-Jay en vaut vraiment le coup. Les œuvres de Fragonard, Greuze, Boucher, Watteau et d’autres ornent les murs…

Dans un autre style, l’exposition André Kertész au Jeu de Paume (jusqu’au 6 février) mérite le détour. Dans cette rétrospective de 300 clichés (pour l’essentiel des originaux ou des tirages réalisés par l’artiste lui-même), le Jeu de Paume réhabilite ce photographe hongrois, pionnier du photojournaliste et de la photo surréaliste.

Je dois bien l’avouer, je ne connaissais pas vraiment l’œuvre de Kertész avant d’aller voir l’expo. J’ai finalement découvert un artiste hétéroclite qui, de la Hongrie à  New-York (et en passant par Paris), a su saisir l’intensité de la vie quotidienne. Mais Kertész c’est aussi une capacité à  créer. Un travail graphique, jouant avec les ombres, les déformations naturelles de l’eau ou des miroirs, Kertész est un artiste méconnu qui a pourtant donné à  la photographie un nouveau langage.

Elisabeth et moi 1931 André Kertész

Je n’ai pas eu le temps d’y aller mais la vidéothèque éphémère « Faux amis » à  l’air très prometteuse… N’hésitez pas y faire un tour.

  • Andrée Putman à  l’Hêtel de Ville de Paris

Et une dernière exposition pour la route, celle d’Andrée Putmann à  la Mairie de Paris. Après plus d’une demi heure de queue dans le froid, me voici entrée dans le monde de la célèbre « ambassadrice du style ». Une première galerie évoque sa vie, son histoire de Paris à  New-York. Mais c’est dans la seconde galerie, où les muséographes ont reconstitué des espaces, que l’on se rend véritablement compte du style Putman. Simple, épuré et toujours élégants, ses créations marquent. Des hêtels, des bureaux ministériels, le Concorde ou le siège parisien d’Arte, partout le style Putman a conquis.


Andrée Putman, l’ambassadrice du style à  l’Hêtel de Ville
envoyé par mairiedeparis. – Futurs lauréats du Sundance.