De retour de la conférence Communicating The Museum organisée par Agenda, voici un petit focus sur l’étude Culture Track présenté par Noreen K. Ahmad la semaine dernière à Dusseldorf.
« This remains our goal: to help our colleagues in the field
better understand where the arts stand in people’s lives and how we can better inspire them to engage with the arts more often and in more meaningful ways ».
Culture Track 2011, c’est une enquête sur les comportements, motivations et autres leviers de participation ou non-participation aux événements culturels aux à‰tats-Unis. Réalisée par LaPlaca Cohen, cette enquête très riche dont vous pouvez télécharger les résultats ici et ici peut difficilement être synthétisée mais on peut en retenir les grandes lignes.

Les slides (jusqu’à la page 12) qui suivent ce graphique présentent les préférences de chacun de ces profils, je vous laisse les découvrir.
Le rapport se poursuit avec les aspects économiques : la crise n’impacte pas ou très peu les activités culturelles des profils « Young Cultural Omnivores » et « Seasoned Cultural Omnivores ».
Petit saut jusqu’à la page 22 : les choses sérieuses commencent avec un focus sur ce qui motive concrètement les publics.
Après ces 3 caractéristiques de l’événement, c’est le contenu qui prime.
Les rêles sociaux (rêle du musée pour la société / la fierté de ses communautés) et l’éducation apportent le plus de bénéfices aux visiteurs (page 28).
Le fait que les musées prévoient des dispositifs ou une médiation particulière adaptée enfants est aussi largement cité par les enquêtés (à hauteur de 48%).
La communication du musée doit autant intégrer les médias sociaux, les Technologies de l’Information et de la Communication et les médiats dits traditionnels.

Le rapport se termine par une page de bilan / recommandations (page 47) :
– Les plus actifs sur le plan culturel est composé de deux groupes distincts : il faut prévoir deux stratégies différentes
– Les modalités de participation sont stables mais les publics qui participent sont moins grands importants
– Les conséquences de la crise économique sont plus grandes que ce qu’on attendait mais en contrepartie les publics s’adaptent
– Dans ce contexte, la culture et les arts intéressent les publics : le fait d’apprendre et le rêle social du musée sont les aspects les plus importants de l’activité culturelle
– Le mécénat et les sponsors culturels n’ont jamais été aussi bien vus
-L’aspect pratique (facilité d’accès, parking…) et la « connexion » avec sa communauté sont de réels leviers de motivation
– L’incidence du bouche-à -oreille et du pouvoir de recommandation est décuplée avec les médias sociaux
-Plus que jamais, l’expérience commence via un écran d’ordinateur ou un smartphone
C’est ma subjectivité qui a opéré la sélection des infos mentionnées dans cet article : je vous encourage vraiment à « feuilleter » les documents originaux (celui-ci est le plus synthétique, celui-ci est le plus détaillé). Si vous avez envie de quelque chose d’un peu plus vivant, voici la vidéo de présentation de Culture Track 2011 :